Comité d’organisation

ADRIEN COIGNOUX

Doctorant et enseignant à l’Université de Paris (anciennement Université Paris Diderot), mes recherches se focalisent sur l’étude des relations entre les humains et les dieux dans les religions romaines à travers la manière dont les Romains ont perçu, pensé et organisé l’environnement qu’ils arpentent et à partir d’une enquête sur le rôle et l’utilisation du concept de felicitas dans la société républicaine. Le projet LIDA est pour moi l’occasion d’interroger les différentes compréhensions de concepts clefs dans les sociétés du bassin méditerranéen à travers le temps et l’espace et faire apparaître les nuances dans leur compréhension de leur environnement.

MATILDE GARRÉ

Docteure de l’École Pratique des Hautes Études – PSL, j’ai prépare une thèse sur la morphologie des inscriptions béotiennes datées entre la fin du VIII^e et le II^e siècle av. J.-C. En raison de la nature du corpus épigraphique béotien, je m’intéresse notamment à l’étude des noms propres de personne et à leur suffixation. Ces recherches m’amènent à me confronter au quotidien avec des questions de traduction du grec ancien dans les langues modernes en gardant toutes les nuances présentes dans le mot originel. La participation à ce projet me permet donc de me confronter avec d’autres jeunes chercheurs autour des problèmes de traduction, et de non-traduction, lorsque cela est impossible, des langues anciennes.

AUDREY VASSELIN

Doctorante en histoire grecque sous la direction de Violaine Sebillotte Cuchet à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, je travaille sur les cultes d’Athéna en Attique de la fin de l’époque archaïque (VI^e siècle) jusqu’au II^e siècle ap. J.-C. Je m’intéresse plus précisément aux nombreux noms que les Athéniens et Athéniennes donnaient à leur déesse afin de les analyser dans une optique d’anthropologie religieuse et d’histoire du genre. Le but de ma thèse est donc d’apprécier l’évolution de toutes ces dénominations dans le temps, de les comparer et de les rapprocher entre elles, afin de les insérer dans un « réseau » qui a pour effet de restituer à Athéna toute sa dimension plurielle et réévaluer ainsi son rôle de « divinité tutélaire ».

ELEONORA COLANGELO

Diplômée en Philologie et Sciences de l’Antiquité à l’Université de Pise (2015), je suis docteure de l’Université de Paris (Centre ANHIMA, Anthropologie et histoire des mondes antiques) et de l’Université de Pise, qualifiée aux fonctions de maître de conférences pour les sections 8 et 21. Mes intérêts sont principalement liés au polythéisme et à l’onomastique divine en Grèce ancienne. Ils portent aussi sur l’esthétique et le savoir cosmétique en Grèce ancienne, ainsi que sur la muséographie, les archives et l’histoire de l’historiographie moderne concernant l’Antiquité. Pour ma thèse, j’ai travaillé sur les liens entre Éros et la notion de kosmos en Grèce ancienne de l’époque archaïque jusqu’au Haut Empire. Je me suis intéressée plus précisément aux épithètes utilisées pour définir les compétences ordonnatrices d’Éros dans le domaine des parures, des ajustements, des beautés et des articulations rythmiques dans une optique à la fois anthropologique et philologiques. Mes recherches sur le kosmos m’ont amené à aborder plusieurs questions de traduction étroitement liées aux nuances originelles du signifiant grec, ce qui s’intègre parfaitement dans le programme de recherche porté par le projet LIDA.